mardi 12 octobre 2010

España, te amo.


Le mec canon parle aux Français !
First of all, veuillez excuser mon retard dans la rédaction de cet artículo. A vrai dire, c'est pas l'envie qui me manquait, mais plus le manque de créativité et d'imagination. Après tout, je suis canon ! Je ne peux pas être en plus intelligent.



Zaragoza, ¡es una ciudad de puta madre! (note à Mémé : utilise cette expression seulement en Espagne. Cela veut dire en gros, "ça déchire". En Amérique du Sud, ça serait "une ville de merde")
Tout d'abord, Erasmus, comme le disait Clarinette, c'est un bordel sans nom. Ajoutez à cela une administration universitaire espagnole se tournant encore plus les pouces que son homologue française, vous comprendrez alors que les premiers jours (voire dans mon cas les premières semaines), on est un peu dégoûté d'Erasmus. Avec le processus de Bologne, on supprime des classes voire des licences entières (celle de langue française est en voie d'extinction par exemple). Ce qui fait que les professeurs virent en priorité les étudiants Erasmus des cours, faute de place pour les accueillir. Et toi pendant ce temps là, tu es bien dans la merde pour remplir ton contrat d'études.
La colocation : ma foi très bien. Appart situé à 5 minutes de l'Université. Je le partage avec un Italien, un Mexicain et un Chinois qui-est-Chinois-mais-qui-est-en-fait-un-étudiant-Erasmus-Allemand. Les voisins sont forts bruyants, comme tous les Espagnols.
L'autre jour, la France m'a manqué. Pour remédier au problème, j'ai décidé d'aller au supermarché acheter un Roquefort. Alors que je faisais mes petites emplettes, est passée à la radio une reprise de "Que je t'aime" de Johnny version espagnole (ça fait : "Que te quiero, que te quiero, corazón"). Je me suis senti chez moi, VDM.

Pêle-mêle de ce que j'ai pu remarqué en Espagne :
- Le problème avec l'Espagne, c'est qu'il y a trop de Français. Impossible de ne pas croiser ungabacho (à Mémé : un Franchouillard ndlr.) à chaque coin de rue. Viennent ensuite une population estudiantine assez répandue d'Allemands et d'Italiens. 
- L'Espagnol conduit mal. Il a une voiture toute neuve, certes, mais avec plein de bosses.  
- A Saragosse, le jeune espagnol persiste à croire que la coupe mullet, c'est classe et dans le vent.(Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, regardez des photos de Rod Stewart ou de David Bowie). 
- Saragosse est une ville très sûre, jamais on se sent en danger. Tu peux rentrer chez toi ivre mort à 4 heures de mat' sans crainte de te faire emmerder. 
- L'Espagnol parle très mal anglais. Il ne va pas dire "How are you ? I'm John" Mais plutôt :"Jow (prononcer le J comme Julio Iglesias) are you ? I'm Yohn. 
- Les entreprises privées sont présentes au sein de l'Université, (chose impensable en France). Ainsi, quatre banques ont leurs succursales au campus, et on te demande le jour de l'inscription de choisir le logo de la banque que tu veux faire apparaître sur ta carte étudiante. Si tu marques rien, les quatre seront affichés, histoire de pousser le vice jusqu'au bout.
- La chanson "Hélène, je m'appelle Hélène" est très connue en Chine. Je sais, ça n'a aucun rapport, mais c'est mon colloc chinois qui me l'a dit.

La prochaine fois, je vous parlerai des fêtes du Pilar. Les fêtes patronales de la ville.

Photo : La Basílica Nuestra Señora del Pilar.

Le mec canon.

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