vendredi 22 octobre 2010

Wake Up...


... at the sound of the fire alarm.
... and realize that your front door can't close (for the second time in three weeks).
... with no heating.

 Il y a des jours comme ça, où tout va de travers, et tu regrettes de devoir sortir de la chaleur ouattée et moelleuse de ta couette avant même d'avoir entrouvert un oeil, puisque tu sais d'ores et déjà qu'aujourd'hui, c'est pas ton jour. On regrette vaguement le confort de la maison familiale, on jette un oeil aux infos nationales de notre cher pays, et finalement on se dit qu'on n'est pas si mal. On n'a peut-être pas de chauffage, pas de four, pas de verrou fonctionnel à notre porte d'entrée, mais bon, on a de l'essence (pour ce que ça nous sert...) au moins. Et puis, et puis nous, on a le College House.




 "Wake up and smell the coffee !" 
 Oui, avant de transformer ce coin de web en Bureau des Plaintes, je voulais rendre hommage à ce qui est devenu notre QG, le meeting place depuis les premiers jours de notre arrivée à Cardiff City, The College House. 
 On a tendance à mettre en lumière les mauvais côtés, tous les petits tracas de la vie quotidienne et la difficile acclimatation aux us et coutumes britanniques (d'ailleurs, j'ai de plus en plus de mal à croire que l'île fasse bel et bien partie de l'Union Européenne ; tout est tellement... anglo saxon ici, on a l'impression diffuse d'être perdus quelque part dans l'océan à mi-chemin entre nos concitoyens européens et les Ricains, sans avoir les repères de l'un comme de l'autre, ou bien en ayant un peu des deux, c'est selon. Le cul entre deux chaises -- caught between a rock and a hard place je crois.) c'est notre côté français parait-il, un gène hexagonal qui nous rend râleurs, pas contents et souvent malaimables, on n'y peut rien. Entre ça et cette habitude de manger des fromages nauséabonds, franchement, je ne comprends pas qu'on ait encore une image glam' chez nos voisins. Un vrai mystère. Mais je m'égare.



"Our version of Central Perk... only better !" (thecollegehouse itself)

 The College House donc, c'est un petit coin de paradis pour des gens qui -comme moi- sacralisent le goûter, vénèrent le chocolat chaud et fondent à la première bouchée de muffin. Ils ont aussi, aux dires des amateurs de café, un mocca ravageur, un cappucino "comme - ça", et des Welsh cakes, des focaccia, des baguettes... Mais pas que. C'est aussi le café du coin où les serveurs sont tellement gentils qu'on se demande comment il est humainement possible de garder une telle bienveillance tous les jours, sans faillir, à l'égard de tous leurs clients. C'est un local cosy, des canaps' et des pupitres d'écoliers, des livres à feuilleter à l'envie (de "L'italien pour les nuls" à Zola en passant par Tolkien et Umberto Eco, en langue originale à chaque fois bien sûr)... The College House a également la playlist parfaite. Celle qui te donne un peu de chaleur quand les nuages menacent en toi, celle qui te donne la quiétude et ce léger sourire qui accompagnent une satiété bienheureuse. 

 Ami cardiffois, pousse la porte, et sauve ce qui reste de tes orteils congelés autour d'une tasse de thé. Remplis ton ventre affamé de bouchées italiennes, françaises ou galloises, et vide ta tête des conflits intérieurs et autres stress parasites pour savourer la paresse alanguie et ronronnante d'une parenthèse apaisante. 

 Quant à vous autres qui n'êtes pas près de moi, j'aimerais vous y emmener, un d'ces quatre...

 Pour les trouver, c'est au 56 North Road ou sur http://www.facebook.com/thecollegehouse

Ps - appel aux trois mousquetaires, un chtiot challenge pour vous : chiche de faire une triangulaire des "the place to be", un coup de coeur ou simplement une visite, un lieu connu de votre chez vous ? Premier appel donc, le café/resto/bar/nightclub de votre choix, donnez-nous envie ! Zoubis


Claire.

samedi 16 octobre 2010

Je hais la british attitude.


Alors voilà. C'est dit. Ici, je me sens comme un poisson dans le désert, tout me fait suffoquer. C'est terrible. La Grande-Bretagne, ennemie centenaire de ma douce France, j'aurais du me douter qu'il y avait baleine sous caillou.
En vrac, j'ai choisi Cardiff pour: progresser dans la langue de Shakespeare, parce que selon mon cher coordinateur Erasmus, les pays-saxons, ça n'a rien à voir avec l'Europe continentale, non, du tout, eux ils savent ce que c'est qu'une organisation sans faille, parce que c'est le pays des Beatles, des Rolling Stones, des Clash, enfin bref de tous les groupes les plus cools du monde... Mon coeur me poussait undubitablement vers la douce Espagne, sa chaleur, sa cuisine, ses beaux gosses... Enfin je m'égare mais bon la crise et le taux de chômage aidant, je me suis dit "apprends la langue de la globalization, assure tes arrières ma grande".
Bah dis donc, c'est sûr, j'ai tellement bien assuré mes arrières que maintenant, ça fait mal au ***.
        
La langue de Shakespeare, je la pratique moyen car mes colocs sont malaisiennes et espagnole. Et mes amis ici sont français...
L'organisation, excusez-moi, mais là pour la coup, ils sont vachement plus européens que prévu!
La musique okay et l'attitude rock'n'roll encore plus, tout le monde est looké, c'est incroyable, toi à côté, t 'es Laura Ingalls, t'as la saveur d'un bonbon nature. Mais bon être rock, c'est cool, mais te retrouver en boîte à côté d'une table de British girls tellement pétées qu'elles prennent leur cul en photo, euh, disons, non, là je le sens moins bien. Et est-il normal que la norme dans ce pays pour aller en boîte c'est en shorty et en porte-jarretelles?
En vrac, ce qui me rend dingue: la circulation. Rien à voir avec le fait qu'ils roulent à gauche, c'est juste qu'il n'y a aucune logique dans le passage rouge/orange/vert du traffic light et que toi tu peux rester 5 bonnes minutes sur un trottoir sans qu'à aucun moment, ce soit ton tour de traverser (quand il y a un passage piétons, ce qui n'est pas toujours le cas et ce qui rend ta vie parfois terriblement dangereuse).
La bouffe, désolée d'appuyer là où ça fait mal mais les gars, c'est pas possible. L'absence de transport en commun. Le prix des clopes. Les boutiques qui ferment à 5 heures.
Enfin ma mère dit: "c'est juste le temps que tu t'habitues, après, tu seras mieux." et ma longue expérience m'a appris que ma mère avait toujours raison. Alors okay, God save the Queen.


Mathilde.

vendredi 15 octobre 2010

Show must go on...

Chers amis expatriés, vous le savez sûrement déjà (la magie d'internet n'est-ce-pas ? :)) mais ça commence à être sacrément le bordel en France ! Une nouvelle journée de mobilisation est prévue ce mardi, la SNCF tourne toujours au ralentis, tout comme les raffineries...
Depuis hier soir la révolution s'invite chez nous.. Et quand je dis chez nous je veux dire dans le bâtiment Lettres !





Je garde donc l'oeil et les oreilles bien ouverts ce week-end pour vous confirmer (ou pas) si la Normandie est bel et bien dans le chaos de la pénurie (essence et trains confondus), et vous donne des nouvelles dès lundi (date de la prochaine AG) sur l'état de siège de notre maison cosmopolite !
Bon week-end à tous.


BREAKING NEWS du 19 Octobre 2010
LundiES301,16h49 : "si vous ne voulez pas dormir ici ce soir... Il faut sortir, maintenant." ou comment se faire virer du cours d'anglais de Madame D.
L'AG a décidé le blocage peu avant 16h, une heure après c'était la REVOLUTION. Tous les bâtiments sont bloqués jusqu'à la prochaine AG, mercredi 10h. Il y a quand même de gros risques que cela soit reconduit jusqu'au vendredi...
Concernant la situation dans le reste du pays, Rennes 2 a voté le blocage jusque vendredi, le gasoil se fait très très rare (à Evreux on en trouve plus depuis vendredi) et si ça continue on pourra se brosser pour le sans plomb également. Si j'avais pas aussi peur de perdre ma place en allant à la chasse au carburant, j'irai bien re-re-compléter mon plein. Mais non, arrêtez de dire que j'ai peur de redevenir piéton, c'est pas vrai !


Mélie.

mardi 12 octobre 2010

España, te amo.


Le mec canon parle aux Français !
First of all, veuillez excuser mon retard dans la rédaction de cet artículo. A vrai dire, c'est pas l'envie qui me manquait, mais plus le manque de créativité et d'imagination. Après tout, je suis canon ! Je ne peux pas être en plus intelligent.



Zaragoza, ¡es una ciudad de puta madre! (note à Mémé : utilise cette expression seulement en Espagne. Cela veut dire en gros, "ça déchire". En Amérique du Sud, ça serait "une ville de merde")
Tout d'abord, Erasmus, comme le disait Clarinette, c'est un bordel sans nom. Ajoutez à cela une administration universitaire espagnole se tournant encore plus les pouces que son homologue française, vous comprendrez alors que les premiers jours (voire dans mon cas les premières semaines), on est un peu dégoûté d'Erasmus. Avec le processus de Bologne, on supprime des classes voire des licences entières (celle de langue française est en voie d'extinction par exemple). Ce qui fait que les professeurs virent en priorité les étudiants Erasmus des cours, faute de place pour les accueillir. Et toi pendant ce temps là, tu es bien dans la merde pour remplir ton contrat d'études.
La colocation : ma foi très bien. Appart situé à 5 minutes de l'Université. Je le partage avec un Italien, un Mexicain et un Chinois qui-est-Chinois-mais-qui-est-en-fait-un-étudiant-Erasmus-Allemand. Les voisins sont forts bruyants, comme tous les Espagnols.
L'autre jour, la France m'a manqué. Pour remédier au problème, j'ai décidé d'aller au supermarché acheter un Roquefort. Alors que je faisais mes petites emplettes, est passée à la radio une reprise de "Que je t'aime" de Johnny version espagnole (ça fait : "Que te quiero, que te quiero, corazón"). Je me suis senti chez moi, VDM.

Pêle-mêle de ce que j'ai pu remarqué en Espagne :
- Le problème avec l'Espagne, c'est qu'il y a trop de Français. Impossible de ne pas croiser ungabacho (à Mémé : un Franchouillard ndlr.) à chaque coin de rue. Viennent ensuite une population estudiantine assez répandue d'Allemands et d'Italiens. 
- L'Espagnol conduit mal. Il a une voiture toute neuve, certes, mais avec plein de bosses.  
- A Saragosse, le jeune espagnol persiste à croire que la coupe mullet, c'est classe et dans le vent.(Pour ceux qui ne savent pas ce que c'est, regardez des photos de Rod Stewart ou de David Bowie). 
- Saragosse est une ville très sûre, jamais on se sent en danger. Tu peux rentrer chez toi ivre mort à 4 heures de mat' sans crainte de te faire emmerder. 
- L'Espagnol parle très mal anglais. Il ne va pas dire "How are you ? I'm John" Mais plutôt :"Jow (prononcer le J comme Julio Iglesias) are you ? I'm Yohn. 
- Les entreprises privées sont présentes au sein de l'Université, (chose impensable en France). Ainsi, quatre banques ont leurs succursales au campus, et on te demande le jour de l'inscription de choisir le logo de la banque que tu veux faire apparaître sur ta carte étudiante. Si tu marques rien, les quatre seront affichés, histoire de pousser le vice jusqu'au bout.
- La chanson "Hélène, je m'appelle Hélène" est très connue en Chine. Je sais, ça n'a aucun rapport, mais c'est mon colloc chinois qui me l'a dit.

La prochaine fois, je vous parlerai des fêtes du Pilar. Les fêtes patronales de la ville.

Photo : La Basílica Nuestra Señora del Pilar.

Le mec canon.

Your one and only source into the scandalous lives of Caen's elite !


Le jour de gloire est arrivé !
Je me lance enfin (pas trop loin ça peut faire mal!) et je me présente.
Je ne m'appelle pas Henry mais cela dit je voudrais bien réussir ma vie et être aimée quand même. Etre belle et gagner de l'argent éventuellement.
Mon petit nom c'est Mélanie, Mélie pour les intimes et on bannira Mémé à tout jamais, excepté pour Jordan parce que c'est un privilégié. Pourquoi ? Il est canon, vous ne suivez pas ou quoi ?
Si on était à Koh Lanta, je serais l'unique survivante puisque je suis la seule à être restée dans la jungle urbaine qu'est notre chère ville de Caen. (Toute personne qui n'a jamais pris le tram à 7h40 ou qui n'est jamais allé manger au RU à 12h15 ne peut pleinement apprécier le terme de "jungle"). Etant donné que j'ai le droit de me nourrir avec autre chose que du riz, on dira que la Gossip Girl de Caen c'est moi, même si sans B & S c'est beaucoup moins fun, et qu'ici le sens de la mode n'est pas aussi... Il n'y en a même pas. J'observe tout ce qu'il se passe et écoute parfois aux portes pour venir vous faire mon rapport. Ce qui fait que si vous vous ne vous appelez pas Claire, Jordan ou Mathilde mes propos risquent fort de vous ennuyer...




Anyway, parlons peu mais parlons bien. J'ai une requête à faire !
SELECT expressions typiquement anglaises ou espagnoles
FROM Claire, Mathilde, Jordan
WHERE Cardiff,Zaragoza;
Non, je ne sors pas du cours d'informatique, et non ça ne me rend pas folle...

Plus sérieusement si vous avez des expressions sympas qui pourraient me faire briller en société et pendant les partiels aussi (même si un monsieur très sage et un peu chauve nous a appris que ce n'était pas pendant les partiels semestriels qu'on pouvait "révéler son génie au monde"), eh bien n'hésitez pas à partager :)
De mon côté je vais bientôt pouvoir vous envoyer par mail un exemple de lettre de motivation en anglais.



Passons aux choses sérieuses..

SPOTED

Monsieur G. chantant de bon matin "promenons-nous dans les bois" parce que la Marseillaise c'est trop violent... Et pris d'un élan de niaiserie "c'est bien les rois parce qu'il y a des princes et des princesses, c'est joli et ça vit dans des châteaux".
Monsieur G. et Madame M. se laissant aller niveau vocabulaire, respectivement "le sexe c'est dégueulasse!" "ça a le côté beauf du Paris-Dakar".. Décidément la civi ça dévergonde !
Monsieur O. qui souhaite avoir "notre adresse de poste électronique"
Monsieur informatique qui explique les requêtes SQL à sa façon... "Vous aimez ni la cannelle ni la rhubarbe. Je vous présente un gâteau où il n'y a pas de cannelle mais de la rhubarbe, ça va vous faire flipper!"
Et pour finir une petite photo qui ne sera pas sans vous rappeler quelques petits souvenirs...



Vous ne rêvez pas, il s'agit bien de lycéens (pas mal de kikoolol si vous voulez mon avis..) révoltés par la réforme de la retraite, qui menacent de tout péter ! Aujourd'hui les alarmes incendie ont été déclenchées dans l'espoir de nous faire quitter les cours.. La menace de blocages plâne sur nos têtes alors.. La suite au prochain épisode !


XoXo

Mélie.

vendredi 8 octobre 2010

Cardiff - Acte 1.



Colum Road

Dernier carton vidé, première lessive faite, il y a des signes qui ne trompent pas, l'emménagement est bel est bien terminé. C'est donc vrai, je suis partie pour 9 mois à vivre ici (anciennement là-bas)... Ca parait tout à la fois bien long et assez dérisoire, c'est beaucoup de temps si on pense en termes de "là-bas" mais peu pour "ici". 
Une paire de semaines donc que j'ai débarqué sur l'île, seulement, et pourtant ça semble une éternité ! Des nouveaux gens, de nouvelles langues, des nouvelles habitudes de vie... tout a changé. Ou presque -- ma maman se préoccupe toujours de mon équilibre alimentaire, et Jordan est toujours canon. Enfin je crois, qui sait si les tapas et la cerveza n'ont pas eu raison de sa ligne.

Quinze jours, est-ce assez pour pouvoir donner ses premières impressions sur Cardiff, les Britons, la vie en général ? On dira que oui...

Quand je suis arrivée à Caen, depuis ma petite ville natale d'Evreux où rien ne se passe sinon la fête de la Pomme et les rassemblements Harley (roh, oui je grossis le trait, y a le New World aussi.), je me suis dit que c'était le paradis de l'étudiant : des logements petits mais cosy, de la contestation à la pelle pour les consciences politiques fraîchement écloses, un campus avec des espaces verts et un bar (oui, un bar !), et de quoi avoir une vie diurne et nocturne assez remplie.

J'avais raison ! Caen est une ville géniale. Mais... Cardiff c'est tout au carré, au cube, enfin plus quoi. Attention, Caen c'est la maison, Caen c'est la ville de nos débuts, Caen c'est la meilleure pour toujours.

Mais là encore, certains signes ne trompent pas. Cardiff, c'est une densité hallucinante de :

pubs, bars, cafés, nightclubs, restos... sur le campus. La Students Union, c'est une machine infernale à faire la fête, avec pour preuve les chiffres de leurs soirées -- plusieurs milliers de personnes à chaque fois. Et quand ils font la fête, c'est pas on s'retrouve au pub d'à côté : tout le bâtiment de l'Union est réquisitionné (combien de centaines de mètres carré ?) et chaque soir de fête est soir de débauche.

minijupes, microshorts, nanorobes... Et pourtant on nous a dit que le taux de pneumonies n'était pas plus élevé qu'ailleurs. Incompréhensible.

mecs bourrés (et nanas torchées). Vous êtes vous déjà retrouvé par hasard dans la rue Ecuyère un jeudi soir à Caen ? Hm ? Essayez, pour voir, de vous imaginer la même "ambiance" tous les soirs, TOUS, du lundi au lundi. Voilà. Bon, soyons honnêtes, c'était la Freshers fortnight (la quinzaine des primo arrivants en gros), tout le monde s'en est payé une bonne tranche avant de commencer les cours, apparemment c'est le principe ici. Avec en point d'orgue, le "Freshers Ball", oui oui, le Bal des primo arrivants, tel un bal de promo de série Z américaine, des belles robes, tout ça... enfin pas trop non plus, ici il s'agit d'être "sexy-smart". Elégante, mais pas trop longue la robe quoi. Même plutôt courte, c'est mieux.

societies ou associations étudiantes pour TOUT. Qu'est-ce que tu veux faire dans la vie ? Du poker ? Du surf ? De l'investissement bancaire ? Du WoW ? Zèbre ? Boire du thé ? C'est possible ! Chacun sa passion, chacun son asso. Rien n'est tabou ! Tu peux rejoindre la "Harry Potter soc" sans honte, afficher "Vegetarian soc" sur ton tee shirt, infiltrer les beaux gosses de la "Rugby soc" sans peur (quoique...), et te socialiser avec des gens qui te ressemblent dans la "Game computoring soc"... Chaque asso (soc) a son tarif d'adhésion, il suffit de demander. (pour ma part j'ai été timide, je ne me suis pas mise à l'aviron comme on me l'a suggéré à deux reprises à cause de (grâce à ?) ma grande taille, j'ai préféré rester classique avec la Erasmus Soc qui propose de visiter le Royaume Uni via des voyages organisés. On verra plus tard si je veux devenir Pompom girl.)





Bon, pas facile de faire une liste exhaustive. L'essentiel - to put it in a nutshell -, c'est que Cardiff est une ville façonnée pour faire la fête, étudier (enfin pas toujours, mais ceci est une autre histoire), rencontrer des gens de tous horizons, se cultiver, voir du pays, s'ouvrir aux autres...

J'ai la chance d'être très bien située (sur Colum Road), tout semble à portée de main : en vrac, la fac, le supermarché, la Students Union, le théâtre, la gare, le cinéma, le centre ville, tout se fait à pied. Et je compte bien en profiter...

2009 et 2010 étaient des bons crus, 2011 s'annonce tout aussi savoureuse dans son genre. 
That's all folks ! pour aujourd'hui...


Claire.