mardi 26 juillet 2011

Porque tanto perderse, tanto buscarse, sin encontrarse.


Mélie's here. Your one and only source into the scandalous lives of..... Reus.
Il y a certaines choses qui vous collent à la peau, et dans mon cas je dirais que c'est mon statut de provinciale. Dans l'ombre de Paris ou de Barcelone, je suis toujours à une petite centaine de kilomètres du dynamisme, des métros bondés, des problèmes pour se loger, des Starbuck's, des embouteillages, des cinémas dans chaque quartier, des épiceries à chaque coin de rue, du Parque Güell ou de la tour Eiffel.
Mon bonheur se rencontre au bout des rails que j'emprunte souvent à contre-sens, quand d'autres fuient la grandeur qui les étouffe, je la retrouve avec bonheur quand une pause m'est accordée.

Dimanche je me suis donc rendue à Barcelone, pour la deuxième fois depuis le début de mon stage.
Récit d'une journée riche en émotions.

7h25, mon réveil sonne et me voici sortie du lit quasi immédiatement, ce qui n'arrive jamais les jours travaillés. Après un bon petit déjeuner me voilà en route pour la première étape de mon voyage : la gare. A mon arrivée je constate que le soleil est timide aujourd'hui, qu'il ferait peut-être même bien un peu frais.

9h17, le train s'élance, et la lecture m'occupera tout le trajet, jusqu'à ce que j'entende la phrase magique "Proxima Parada, Barcelona Sants." Je retrouve Mathilde dans une gare moins bondée que d'habitude, et après avoir checké rapidement le plan nous voilà dans le métro qui nous conduira jusqu'à Bego, l'acolyte de mes acolytes, et la boucle est bouclée. Quel bonheur de voir enfin en chair et en os quelqu'un dont on a si souvent entendu parler.

Un arrêt à Starbucks s'impose. Une orange pressée ou un chocolat chaud plus tard, nous voici de nouveau dans le métro pour la première activité de la journée : Le walking tour, qui nous fera traverser 2000 ans d'histoire en 2 heures, le tout en anglais. (un bon échauffement pour la suite)

13h + quelques minutes de retard : un groupe d'une dizaine de personnes partent vers le premier passage obligé Las Ramblas : cet endroit à touristes que tout bon Barcelonais qui se respecte cherchera à éviter à tout prix. Cosmopolite prend tout son sens : parmi nous des Australiennes (kikoo Claire!), un Américian, des Irlandais, Scottish et autres allemands. (+ deux françaises et une espagnole si vous avez bien suivi !).


Ce genre d'expériences se vivent et ne se racontent pas, c'est pourquoi je laisserai les photos vous donner un aperçu plus concret. (et il faut bien avouer que ma flemme s'en trouve bien arrangée)




On mettra de côté le fait que Mathias, un suédois à l'accent anglais-américain parfait et au discours agréable qui est aussi notre guide de la journée, passera la première partie de l'après-midi à making fun of me. Parce que je vis à Reus, et que donc je suis censée connaitre plus de choses que les autres sur Barcelone. Même plus que Mathilde qui n'a pas caché y travailler. C'était sans compter sur le fait que je suck grave en histoire et que j'ai une mémoire de sea food, n'en déplaise à Mathias qui n'aime pas ça et qui se prive donc des saveurs d'un bon nombre de tapas. 

Place aux anecdoctes rigolotes, parce qu'après une longue semaine de travail, de fous furieux qui vous hurlent dessus sans vous laisser expliquer que putain vous êtes derrière votre bureau et vous ne pouvez rien faire (les parles du stage, un peu plus tard, dans un autre article, promis), c'est tout ce qui compte :) 

Ici Hemingway se l'est collée plus d'une fois...

Amis cinéphiles, ce lieu fut à la fois témoin du tournage de Vicky Cristina Barcelona et du Parfum.


Sur cette photo, on aperçoit la fenêtre de la chambre où Picasso a perdu sa virginité. (True story)

Vous pensez que la décoration de cet immeuble est l'oeuvre d'un enfant ? Que nenni. Sur la face : Picasso making fun of Miro, et sur le côté Miro making fun of Picasso. Ah ces peintres, quand ils sont borrachos... 

En vrac : 
- Barcelone est la ville européenne où il y a le plus de jours fériés.
- Le terme "Barça" ne peut désigner que l'équipe de foot et non la ville (nom d'une pipe en bois). Si l'on veut utiliser un diminutif pour parler de Barcelona, ce sera Barna.
- Le 23 avril, jour de la Saint Jordi, les garçons offrent une rose à une fille qu'ils apprécient (ce n'est pas forcément de l'amour), et les filles offrent un livre aux garçons.
[...]
 
16h45 : C'est l'heure de la fin du monde, du moins du mien. Autrement dit l'heure du dernier volet d'Harry Potter. Non je n'en parlerai pas. Je suis actuellement en Post Potter depression, alors laissez-moi tranquille. 
Un détour par le macdo proche du cinéma qui nous a offert la projection du film en VOSTE (un délice... hum *s'étouffe* -mais ça aurait pu être pire, j'aurais pu assister à la version doublée en espagnol), un interlude "je suis bourré donc je m'embrouille avec les flics" qui nous aura servi de spectacle quelques minutes et c'est déjà l'heure de retourner à Sants.

23h45 : home sweet home.


La suite au prochain épisode ! Olé !



Mélanie 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire