jeudi 14 juillet 2011

"Je vous parle de la vraie Catalogne, celle qui va jusqu'à Perpignan !"


Ah, ah, ah, la grève a plié! Et oui depuis que je travaille pour The Big Company, casser un mouvement de contestation n'a plus aucun secret pour moi. Sarkozy (mon maître à penser depuis que je suis capitaliste) m'a bien fait la leçon: "sutout laisse pisser, ils en auront marre avant toi, ils ont besoin de travailler pour manger et forcément au bout d'un certain temps, des querelles vont éclater. Allez, viens boire un scotch et fumer un cigare". Non, je déconne, Sarkozy n'utilise pas le mot querelle. Bref, maintenant que j'ai réussi ma vie (j'ai une montre SWATCH), je laisse les mouvements sociaux mourir comme ils sont nés (c'est-à-dire dans le bordel le plus total) et je remets ces fainéants au boulot. Non mais.

Du coup, aperçu de Barcelone:



































Et la Sagrada Familia : 



Que dire sur l'Espagne?
Déjà, je pense que Barcelone n'est pas très représentative, c'est vraiment une ville à part, dans une région indépendantiste... Mais disons que, comme vous vous doutez, les espagnols font tout tard: manger, dormir, se rendre compte que le monde court à sa perte... Du coup, l'ambiance est plutôt sympa, même si en ce moment, j'oscille entre deux mondes différents: les Barcelonais qui se lèvent tôt (bisou Sarko!), qui bossent (bon faut pas déconner, des fois ils se cassent à 10 ou 11h du mat' sous des prétextes fallacieux, "Je sors". Oui, pour moi, quand y'a pas de prétexte, c'est fallacieux. Oui je sais ce que ce mot veut dire. Je voulais le placer c'est tout. Je t'emmerde. Bref, le monde des travailleurs disais-je, et celui des hordes de touristes qui se précipitent sur leurs appareils photo sans même prendre le temps de regarder ce qu'ils shootent (cf le Parque Guell un dimanche parès-midi). Donc pas les deux catégories les plus sexy. Mais bon si je demande à mon patron d'avoir mon mardi et mon mercredi pour visiter et de venir travailler samedi dimanche, je connais déjà la réponse. Bon bah tant pis.

En bonus: Quelqu'un dans une conversation m'a interjecté (je suis pas sûre qu'il existe celui-là en revanche) d'un "Hombre!", je me suis tellement sentie espagnole, je crois que j'ai failli uriner.
La fille de ma logeuse pense que le film de Dany Boon s'appelle "Bienvenue chez les shit". Je ne l'ai pas contredit.

Mathilde.

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